Tout seul...

Rien à faire… Six jours déjà et rien à faire. Là où avant je trouvais ordre et beauté, luxe calme et volupté, je ne trouve plus que fadeur et privation. Derrière mon épaule, au fond du lit, au creux de mon cou… rien. Tout au plus une ombre, un contour… Difficile alors de faire un pas dans le présent lorsqu’il faut mettre le pied dans un futur flou et mal défini. Mais quelque part derrière moi, on me pousse gentiment, on me dit : vas-y, lance-toi, t’es attaché, tu tomberas pas ! Alors j’avance… et je ne tombe pas. Mieux, je m’élève.