Première semaine à Cranfield

Une semaine déjà… Il est temps pour moi de faire un premier bilan et de vous faire part de mes premières impressions.

#### Impression n°1 : je ne suis clairement plus en France.

Rien de bien étonnant, certes, mais certainement la chose la plus frappante ici. Dès l’instant ou je pose le pied gauche hors du lit, j’atterris inévitablement dans une sorte de monde parallèle où de facétieux petits hommes verts se sont amusés pendant la nuit à transformer la forme des prises électriques, le sens des rond-points, le système monétaire et même les mots du dictionnaire !

#### Impression n°2 : à vrai dire je ne me sens pas non plus en Angleterre.

Eh oui, c’est un peu le deuxième effet kiss-cool… Je me lève, prend un bacon&eggs au petit dèj, regarde bien à droite avant de traverser la route et me dirige d’un pas serein vers la School of Engineering. Mais lorsqu’en arrivant je lance à la volée un “Hello, my name’s Victor” à mes camarades, c’est à coup de “Moi c’est Alexandre”, “Nicola”, “Juan Luis”, “Almo” et “Jakub” que l’on me répond… Aïe ! Où suis-je déjà ?

#### Impression n°3 : une infinité de possibilités s’offrent à moi.

Est-ce dû à la sensation d’isolement, à la proximité de la fin de mes études, aux extraordinaires moyens mis à la disposition des élèves dans ce campus ? Un peu de tout ça sans doute… Mais la sensation, elle, est bien présente : quelque part au fond de mon crâne, un petit deamon, au sens informatique du terme, me titille les neurones en permanence et me chuchotte à l’oreille “Impossible n’est pas cranfieldien… ici tout est réalisable!”. Il ne tient qu’à moi de le mettre au travail…